Lundi 20 janvier dernier, Paul Carayol, élève de terminale ES au lycée
Barral, est en étude. Le garçon est studieux, membre de la classe défense,
investi dans le mouvement Jeunes européens. Il quitte pourtant la salle, plutôt
subitement, alors qu’il vient de recevoir un « mail » sous l’intitulé
« Stage présidence de la République ». » Oh la la !, qu’est-ce qui
se passe ? C’est ce que je me suis dit en sortant ». Ce qui se passe, c’est
tout simplement que sa candidature pour un stage au palais de l’Élysée vient
d’être validée.
Une récompense, sans « piston », qu’il doit à son opiniâtreté et à
sa persévérance quand on sait qu’il y a beaucoup plus de déçus que d’élus. Paul
Carayol habite à Vénès, mais c’est à Castres, où son père, Stéphane, gère le
restaurant Les Ateliers, qu’il étudie. Politique et géopolitique font partie de
ses centres d’intérêt depuis la classe de 4e. « Mon envie, mon souhait,
c’est de changer le monde » confie ce naïf revendiqué, pour qui l’action,
de l’intérieur, est un moteur.
Sa candidature pour un stage de prestige, il l’a mûrement réfléchie et
travaillée. Au moment d’indiquer les dates, il n’a pas hésité à sacrifier une
semaine de vacances, ce qui a compté, forcément, comme une preuve supplémentaire
de sa motivation. « J’ai été encadré par notre professeur de la classe
défense Valérie Piétravalle, mais aussi par un ami de mon père. »C’est ce
même ami, d’origine tarnaise, qui avait reçu le lycéen, alors en classe de seconde,
à la direction du développement durable, dans le Val de Marne. « C’était
intéressant et j’avais passé une semaine tout seul à Paris ».
Cette fois, la durée du stage s’est allongée, dix jours, et c’est au cœur
du pouvoir qu’il a pénétré. Sur la pointe des pieds mais avec les yeux grands
ouverts. « Je ne suis pas rentré par la grande porte, mais j’étais très
stressé. On m’a remis mon badge, affecté à la direction de la sécurité de la
présidence de la République, et la suite a été géniale. Je ne m’attendais pas
une ambiance aussi conviviale. Tout le monde a fait attention à moi et je suis
passé par différents services. On ne se doute pas, mais l’Élysée, c’est une
véritable ville, c’est vraiment très grand.
Ce que j’en retiens, c’est que ce sont des passionnés qui travaillent là.
Ils ne servent pas Macron mais le président de la République ! » Paul
Carayol a même été invité à un voyage officiel, à l’École de guerre de Paris,
mais surtout, nec plus ultra, il a eu l’honneur de rencontrer Emmanuel Macron :
« C’était le bouquet final, le dernier jour. Le rendez-vous était prévu à
16 heures et il a été décalé d’une heure. Le Président est arrivé, il m’a serré
la main et je l’ai trouvé très à l’aise, il m’a demandé d’où j’étais, comment
s’était passé mon stage. Et j’ai eu droit à ma photo avec lui, dédicacée. »
Le même jour, une autre bonne nouvelle parvenait au lycéen, convoqué pour
le concours de Sciences-po Paris : l’institut d’études politiques le plus
prestigieux de France, jadis fréquenté par un certain… Emmanuel Macron.
D’après un article de Karim Benaouda – Le journal d’ici
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