C’est une conférence un peu particulière que les lycéens de terminale ont suivi, avec l’intervention de France Adot 81. M Veyssières Daniel, président et M Auberger, membre actif de l’association, leur ont parlé des dons d’organes et de moelle osseuse. M Auberger a rappelé que depuis la loi Caillavet, en 1976, tout individu qui n’a pas fait mention de son opposition au prélèvement d’organes est un donneur potentiel, mais le mieux est d’avoir sa carte d’autorisation sur soi, et ce à partir de 13 ans, les parents pouvant refuser ce prélèvement jusqu’à 18 ans.
« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à 33 % de refus des 4 à 5 organes prélevables en plus des tissus », précise M Veyssières. « Nous avons eu deux groupes d’élèves attentifs. Ce n’est pas facile sur un sujet aussi sérieux quand on a 17 ans de s’exprimer ou d’entendre parler de mort. Mais nous avons l’habitude de les interpeller sans les choquer. »
« Ils sont venus apporter leur témoignage, touchés de près par la problématique. Évoquer le don d’organe post mortem – donc la mort encéphalique – est toujours délicat, mais un seul donneur permet souvent de greffer plusieurs malades (cœur, poumon, foie, pancréas, rein) et donc de sauver plusieurs vies » a retenu Edouard, élève de terminale.
La loi a renforcé le consentement « présumé » : toute personne est donneuse après son décès, sauf si elle a en exprimé le refus de son vivant. À la fin de la séance, quand plus aucune question n’était posée, les élèves se sont vu remettre une carte de donneur volontaire. La compléteront-ils ?
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