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Les 2° Enseignement défense récompensés au Panthéon !
20 juin 2019
Le 23 mai 2019 au Panthéon, cinq des trente élèves de la classe défense de 2nde de Barral ont eu l’honneur de lire le discours qu’ils avaient préparé, avec leur professeur Valérie Pietravalle, lors de la remise du trophée qui récompensait leur travail sur les OPEX du 8eme RPIMa. Cette journée marquera à vie les trente élèves qui ont assisté à cette belle cérémonie dans ce lieu de Mémoire et d’Histoire prestigieux.
Les sept projets primés, sur les sept-cents qui avaient été présentés au concours Héritiers de Mémoire, étaient, ce jour-là, portés par les élèves qui les avaient menés tout au long de l’année avec leurs enseignants. Les « barraliens » purent alors découvrir la variété des élèves engagés dans ces travaux divers et novateurs. Ainsi l’un d’entre eux, sur Dunkerque lors du débarquement, était défendu par des élèves de terminale d’un lycée agricole dont on aurait pu penser que les préoccupations premières n’étaient pas forcément l’histoire ! Ils ont aussi vu et entendu le travail d’une classe d’école primaire qui avait fait des recherches sur le livre de Jules Verne Vingt-mille lieux sous les mers, en lien avec les sous- marins et ils ont applaudi avec force les enfants qui chantaient le Capitaine Nemo sous la coupole des Illustres.
Quand leur tour arriva, les « barraliens » prononcèrent leur discours avec fierté et l’ensemble des représentants de l’établissement, élèves, professeurs dont Fabrice Jaquet, Valérie Pietravalle et le directeur adjoint de Barral David Perez, ne purent retenir leur émotion.
Surtout lorsque Laurent clama haut et fort le début du discours: « dans son ouvrage Fier d’être Français Max Gallo a écrit : « Honteux de notre passé, nous sommes condamnés, non seulement à la repentance, mais à nous désagréger, à nous diviser. Fiers de notre histoire, au contraire, lucides sur ce qu’elle fut, nous saurons affronter le futur parce que cette identité revendiquée , proclamée, est la seule manière de faire des enfants nés sur ce sol, des « français de préférence comme disait Aragon à propos des étrangers du groupe Manouchian morts pour la France en Résistants ». Plus loin, il ajoute : « le remède aux maux de la nation, c’est l’amour de la nation, c’est la fierté rendue au mot France ».
Naïda
enchaina, droite dans son tailleur impeccable : « Dans notre pays où les violences terroristes font parfois vaciller le
socle de la démocratie, il est urgent que nous nous engagions en revendiquant haut et fort notre amour
de cette France éternelle, celle des humanistes
et des droits de l’homme, celle de la liberté et de la fraternité ».
Puis ce fut le tour de Camille qui, la voix affirmée et l’accent chantant, poursuivit :« Cet engagement, nous le vivons au quotidien, par notre enseignement défenseet il s’est concrétisé à travers l’étude sur les Opex du 8eme Rpima, « notre » régiment. Grâce à ce travail et à la rencontre des vétérans, nous avons mieux cerné des notions, jusqu’alors un peu abstraites, comme celle de sacrifice pour sa patrie. Nous sommes fiers de leur Engagement. Ils sont une part de notre Armée, celle qui défend les valeurs de la Nation auxquelles nous sommes très attachés et qui se retrouvent ici incarnées dans la nécropole du Panthéon. »
De sa voix grave
et profonde, Maxime fit le lien entre ce lieu prestigieux de la Nation et les
paras :
« Certains restent dans nos esprits
car leur prestige a transcendé les époques : de Voltaire à Victor Hugo, ils ont
porté le combat pour la France, par les armes de l’esprit. D’autres, incarnent
les combats armés, menés autrefois dans la Résistance. Aujourd’hui, sur des théâtres extérieurs, c’est l’esprit de Jean Moulin ou de Geneviève Anthonioz de
Gaulle que l’on retrouve. Ils se sont battus pour que la France ne perde pas
son identité et qu’elle renoue avec sa liberté
».
Et Lou Anne de conclure ainsi ce bel hommage au régiment de Castres :« Nos paras du 8 luttent, eux aussi, pour nos libertés et pour que nos valeurs, triomphent en repoussant les menaces diverses qui pèsent sur nous. Ils nous protègent loin, mais aussi ici, avec l’opération Sentinelle. Nous éprouvons un profond respect pour ceux qui se sont battus hier, héros ou anonymes, pour qu’aujourd’hui la France soit un pays de démocratie, de tolérance qui défend des valeurs républicaines importantes pour tous les citoyens. »
Le trophée leur fut ensuite remis par le Lieutenant-Colonel Stéphane, réserviste, délégué par le Colonel Debray qui n’avait pu se libérer pour l’occasion et par l’inspecteur d’Académie, représentant mémoire et maître d’œuvre des classes défense dans la région, Monsieur François Icher.
Les élèves
exprimèrent pour terminer leurs remerciements non seulement aux paras du 8, à leur
chef de Corps, aux vétérans dont le Major Antoine, mais aussi à leurs mécènes
financiers sans qui leur film n’aurait jamais pu être tourné :la DPMA
(Direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives, l’ONAC (
Organisation Nationale des Anciens Combattants), la France mutualiste et
l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la défense nationale). Ce film sera
prochainement projeté au Colonel Debray,
dès que l’étape ardue du montage sera achevée par le cinéaste castrais
Marc Alquier.
Le retour à Castres se fit dans la bonne humeur et les élèves eurent le temps de repenser au beau moment vécu grâce à leur engagement dans ce projet qui, au départ, avait une dimension bien modeste, mais qui, au final leur permis d’être valorisés au-delà de leurs espérances. Certains ont, du reste, commencé à interroger leur professeur sur le projet de l’année prochaine et ils sont déjà dans les starting block de l’enseignement défense !
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