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Un échange franco-allemand réussi ? C’est l’exploit
réalisé par le lycée Barral, pour le plus grand bonheur du cerveau de
l’opération qui y enseigne l’allemand : j’ai nommé Mme Icart ! Et
oui, bien que cela puisse paraître surprenant, le séjour des allemands s’est
déroulé sans bavure, sans blague douteuse (merci Rayan d’y avoir fait
attention), dans la joie, la bonne humeur, un environnement embelli par le
réputé ciel gris castrais : la définition d’un échange réussi selon notre
dictionnaire local. De fins connaisseurs me feront remarquer qu’on avait plus
connu ça depuis le transfert de Ribéry au Bayern Munich en 2007. C’est pour
dire le miracle que cela constitue.
Tout a commencé, pour les Allemands, par un trajet d’un peu
plus de 16h de bus, pas plus long qu’un temps d’attente à la station essence. À
notre grande surprise, c’est en pleine forme qu’ils ont colonisé, ou envahi
selon votre point de vue, le collège/lycée Barral, grande institution de
l’enseignement catholique français. Ils y ont été chaleureusement accueillis
par les élèves et professeurs, histoire de bien montrer que la « hache de
guerre » était définitivement enterrée. C’est un véritable troupeau uni
qui s’est rué vers les pâturages qu’offre la ville castraise : au menu, jeu de piste dans la ville et
bowling.
Le week-end, c’est l’Occitanie tout entière qui s’offrait à
nos voisins allemands : certains élèves ont judicieusement tenté de s’en
débarrasser à la passerelle de Mazamet pendant que j’essayais de perdre mon
correspondant à Saint-Ferréol, une destination sans retour pour un aventurier
peu aguerri.
La traditionnelle pause hebdomadaire prenant fin, tous les
élèves de l’échange ont participé à des activités à leur retour dans
l’établissement, le lundi. Tous les élèves ai-je bien dit ? Et bien non.
Quelques petits malins, moi y compris, ont préféré profiter de cours en tout
genre pour éviter les éventuels placages brutaux de bon matin de deux têtes
d’affiche du centre de formation castrais, Julian Guiraud et Maxime
Rakotomalala, et de la légende du CO Capo Ortega. L’ambiance était bon enfant
car, comme ont l’habitude de dire certains : « C’est rigolo, c’est
les copains ». On tient bien sûr à les remercier de s’être prêté au jeu et
d’avoir servi sur un plateau une initiation rêvée à la balle ovale.
Le mardi, c’est en solitaire que nos jeunes
« amis » germaniques mirent les voiles vers la cité de l’espace, lieu
symbolique de la ville toulousaine. Ils ont pu s’y voir en Thomas Pesquet,
défiant les lois de la gravité, ou encore contempler la splendeur d’Ariane 5.
Le mercredi, c’est à nouveau vers Toulouse et son théâtre
des Mazades que tous les élèves de l’échange se sont dirigés. Je tiens juste à
préciser que malgré tous ces trajets, ceux-ci ont été effectués en bus pour
réduire au maximum l’emprunte carbone de ces folies. Juste une simple mesure de
précaution pour éviter de se retrouver avec de la sauce tomate sur la vierge
marie du premier étage (s/o van Gogh). Le théâtre matinal ayant affamé toute la
tribu, c’est en véritables loups que tout le monde s’est jeté sur la nourriture
proposée par différentes enseignes, françaises en majorité (McDonald, Five
Guys, Burger King).
L’après-midi libre aura permis à tous de vaquer à ses
occupations, décidant pour certains d’aller faire les magasins, ou pour d’autres
de retrouver la gente féminine. En quittant Toulouse, la fin de l’aventure se
profile pour les élèves français et allemands, et malgré une forte envie de
crever les pneus du bus pour ne jamais rentrer, Castres se profilait déjà à
l’horizon, sans avoir eu le temps de ne rien saboter.
C’est avec une tristesse immense qu’a débuté la journée de jeudi, synonyme de fin à cette incroyable expérience. Après des adieux déchirants, coupés courts pour les terminales par un beau croquis en géographie, c’est dans l’univers médiéval que vont plonger ou replonger les allemands, en visitant la cité de Carcassonne et en rentrant chez eux.
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