« Bon
séjour ! », lance gentiment une maman à son fils, en partance
avec toute sa classe pour la sortie d’intégration sur les versants de la
Montagne Noire et plus précisément, autour de la base de loisirs de Saint
Ferréol. Ce Projet d’Action Educative, organisé chaque année par les
professeurs principaux de 3°, réunit tous les élèves du niveau (154 cette
année), accompagnés d’une vingtaine d’adultes sur deux jours, entièrement
consacrés à des activités ludiques « Mini olympiades » revisitées,
activités sportives et culturelles le 2ème jour avec pour unique
mission « renforcer la cohésion et réussir son intégration.
Oubliée la COVID-19, les 3èmes ont réussi leur
séjour intégration ! Ce projet a aussi été l’occasion de renouer avec les
traditions. Les professeurs « retraités » sont venus épauler l’équipe
de professeurs actifs, partager des moments de convivialité intergénérationnels
permettant ainsi la transmission de cette mémoire collective et d’un
savoir-faire éducatif hérité de ces prêtres qui officiaient jadis au
« Petit Séminaire ».
Adieu donc les dictées, les exercices de
mathématiques le temps d’un séjour très ensoleillé ! Apprendre l’autonomie,
développer les relations avec l’autre…et appréhender les règles élémentaires de vie en
collectivité, voilà les véritables objectifs visés. Les jeunes sortent du cadre
familial et se construisent avec les nouveaux camarades de classe !
Les collégiens, partis en randonnée, vont également
à la découverte de l’écosystème de notre belle Montagne Noire. Un premier pas
dans l’éducation au respect de la nature. Confrontés à des activités nouvelles,
ils révèlent souvent des talents méconnus jusque-là : fini la traditionnelle
distinction entre bons et mauvais élèves !
« Des
enfants en difficulté scolaire sont
parfois de véritables meneurs et se révèlent très débrouillards alors que des
têtes de classe peuvent avoir des problèmes d’organisation pratique… »,
raconte amusé Julien Aliaga, professeur d’EPS, coordinateur du niveau, il se
plaît à rajouter : « Les
voyages d’intégration nous évite de
mettre les enfants dans des cases, car nous découvrons la personne derrière
l’élève et la cohésion de la classe en est ainsi renforcée pour toute l’année.
Il s’instaure un climat de confiance ».
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