La cour présidée par le juge Bomble et ses assesseurs, les juges De Lannoy et Legrand
Faisant suite à un travail sur l’opéra Carmen de Georges Bizet, les élèves des 3°DEF ont pu, de façon inattendue, être sensibilisés au système judiciaire français.
Rappelons les faits : à la fin de l’œuvre, Don José tue Carmen et se livre en disant « Vous pouvez m’arrêter, c’est moi qui l’ai tuée ». Mais est-il vraiment coupable ? C’est en reconstituant un tribunal d’assises que nos élèves se sont glissés dans la peau d’un président de cour d’assises et de ses assesseurs, d’avocats ou avocat général, de greffier, jurés, témoins… Une expérience très intéressante mais difficile pour laquelle il a fallu organiser, ordonner, débattre, prouver, convaincre …
Maître Laluque de la partie civile interroge Don José. Dans son dos, l’Avocat Général Challeil.
Voici un compte-rendu réalisé par notre envoyée spéciale, Inès Sauvage :
« Le lundi 10 décembre 2019, le procès de Don José s’est déroulé au Tribunal de grande instance de Barral. Lorsque l’accusé arriva, tous les yeux étaient tournés vers lui. Sous la présidence de Clara Bomble, l’assemblée se leva puis s’assit ; elle dit alors « Nous sommes ici pour le procès de Don José, accusé du meurtre sans préméditation de Carmen. » Après que cette phrase fut prononcée, les avocats (partie civile, avocate générale puis défense) posèrent les uns après les autres des questions, que ce soit aux témoins ou à l’accusé lui-même. Après une heure passée à rechercher la vérité, le doute était présent chez les jurés. Don José était confus et les témoins aussi. Les jurés et la cour s’éclipsèrent ensuite pour délibérer. De retour après une dizaine de minutes, la sentence tomba : Don José a été reconnu coupable du meurtre de Carmen et a été condamné à 30 ans de prison. »
Maître Loup interroge un témoin, au premier plan, Maîtres Fauré et Banabila avec leur client.
Malgré le fait que nous ayons un peu adapté la situation : application du droit français pour une affaire qui se passe en Espagne et mélange du Droit des XIX° (une condamnation à mort était possible) et du XXI° siècle, les débats ont été ardents et parfois même passionnés. En témoignent les verdicts des deux autres classes : 15 ans de prison dont 5 ans de travaux forcés en 3°F et acquittement en 3°D.
Plaidoirie de Maître Loup.
Bravo aux élèves qui ont parfaitement joué le jeu et aux professeurs qui ont concédé une heure de leur cours pour permettre un temps de procès suffisant.
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