La remise de diplômes de certification en langue vivante étrangère s’est tenue au lycée Barral vendredi dernier, veille de vacances, dans la bonne humeur. Cela concernait un groupe de 70 élèves ayant passé les examens et ayant tous été reçus lors de la session de mars 2014. Placés sous le contrôle d’organismes étrangers, Cambridge University pour l’anglais, Goethe Institut pour l’allemand et Instituto Cervantes pour l’espagnol, ces diplômes attestent d’un niveau de langue maîtrisé A2 ou B1.
« La politique de relance des langues vivantes, décidée au niveau national, s’est traduite depuis 2007 par la délivrance d’une certification d’allemand, d’anglais ou d’espagnol conçue sur la base du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues vivantes (CECRL). Au sein de notre établissement, la mise en place de ce dispositif s’est concrétisée, entre autre, par le passage de cet examen pour les élèves volontaires des classes de 2nde sections européennes anglais ou espagnol, mais aussi d’allemand en section bi-langue. Cette ouverture européenne se concrétise également avec les partenariats que nous avons qui nous permettent d’envoyer chaque année une centaine d’élèves aux quatre coins du vieux continent : en Espagne (Linares), en Allemagne (Stuttgart), en Bulgarie (Dobritch), en Italie (Rome) » explique David PEREZ, directeur adjoint.
Emeraude, lauréate de la certifcation en espagnol niveau B1, consciente de l’importance de cette ouverture aux langues, souligne enthousiaste « La maîtrise des langues est un atout majeur dans la poursuite de nos études, dans la vie professionnelle, et à l’heure où nous devons faire des choix d’orientation, cela peut être un atout majeur pour le recrutement. Et puis il n’est pas écarté que nous allions faire notre cursus post-bac, ou notre parcours professionnel ou une partie de ceux-ci à l’étranger ! » Et Mme Albouy, professeur d’anglais, de rajouter en remettant à ses disciples, le précieux sésame «L’Europe est remise en question, malmenée en cette période de crise, nous tentons de sensibiliser contre vents et marées, aussi modestement que cela se peut, à cette citoyenneté européenne et à cette fraternité des peuples européens. Ces diplômes sont donc une petite graine…».